Jour 1 – Saigon. ( 24 février 2007 )
Arrivons sur Saigon avec une chaleur agréable, pas de quoi souffrir. Je vérifie si mon vietnamien appris récemment est compréhensible par les autochtones et hèle un taxi, celui-ci comprend ce que je lui disais et nous voila en direction de notre hôtel qui se trouve à Cholon. Pourquoi Cholon et non à Saigon, parce qu’avant de prendre le bateau pour la France, j’habitais avec René (mon frère) au collège des eurasiens à Cholon. Je retrouve les mêmes quartiers avec quelques buildings et le bruit en plus. Venant de France on se croirait sur une autre planète avec un flot continue de mobylettes qui vont dans tous les sens et même en sens inverse. Pour traverser une rue c’est l’enfer. Pas un seul policier pour canaliser ce flot d’enfer, des papiers et sacs en plastic partout, impossible de circuler sur les trottoirs car ceux-ci sont encombrés de mobylettes en “parkings gardés”. C’est l’anarchie complète dans les rues et les trottoirs.
De tous les pays que j’ai visité, apparemment il me semble que celui-ci est le moins fliqué (en uniforme).
Nous visitons un marché de gros incroyable et déambulons dans les rues vides de piétons. En effet il n’y a que les touristes qui marchent à pied.
 Tout se passe bien pour moi (Ray), pas de déprime émotive. Donc tout va bien. Je retrouve un peu du passé, bien sur qu'il y a du changement surtout des "gratte-ciel". A "Cholon", sans ces buildings, j'avais l'impression de retourner des siècles en arrière.
Après le déjeuner on se déplace pour visiter une pagode, puis le marché de Binh Tay, ensuite on pousse jusqu'à la gare routière de Cholon à 2Km de notre Hôtel pour réserver nos places pour Canh Tho. Coup de chance, nous n'avons pas besoin d'aller si loin pour prendre notre bus demain car il y a une station de regroupage à 100 mètres de notre Hôtel.

Jour 2- Can Tho. ( 25 fevrier 2007 )
Nous quittons l'hôtel en prenant un taxi pour faire 100 mètres, n'est-ce pas du luxe? Pas du tout car pour traverser les deux avenues qui séparent l'hôtel du centre de regroupage il faut une bonne demi-heure, avec la circulation infernale, et en traînant les valises avec nous au risque de nous faire renverser par les mobylettes, au prix du taxi (15.000 dongs=0,75€ ), ça ne valait pas la peine de prendre des risques. On deviendrait paresseux à ce prix là.
Nous partons du centre de groupage en voiture et rejoignons la gare routière de Cholon, de là nous prenons un minibus pour Can Tho sans guide et sans touristes “européens”.
Un peu de stress car le conducteur roule assez vite, ne respecte ni lignes jaunes, ni condition de doublage, le klaxon est permanent mais sans agressivité. Nous avons espéré voir du paysage, mais manque de chance, il n'y a que des bidonvilles le long de la route. On traverse l'un des plus beaux ponts près de la ville de Vinh Long. On arrive à Canh Tho après un passage de bac sur le Mékong sans trop attendre.
Arrivés à la gare routière de Can Tho, une voiture nous dépose au “Victoria hôtel” un havre de paix dans le style victorien au bord du Mékong.
Nous prenons rendez-vous avec René un ami et collègue de Bull pour dîner le soir. René nous amène dans un restaurant appartenant à un français qui se situe dans l’ancien marché de Can Tho. Après dîner nous rentrons nous coucher car il va falloir se lever tôt demain.

Jour 3 - Can Tho. ( 26 février 2007 )
On se lève à 6h00 du matin (c’est pas mon heure, mais on est routard ou pas). On embarque sur un bateau magnifique le “Lady Hau” et on prend le petit déjeuner en regardant le soleil se lever sur les bords du Mékong.
Arrivée au marché flottant de Cai Ran, on embarque sur une petite barque et on s'introduit dans le marché flottant parmi les jonques vendeurs en gros de marchandises. Une multitude de grosses jonques de marchandises essentiellement des fruits et légumes, et autour de ces jonques sont agglutinées des barques de détaillants qui négociaient leurs achats. Car au Viet-Nam toute marchandise se négocie.
On quitte le marché flottant et on visite ensuite à terre une fabrique de nouilles et de galettes de riz. On tourne dans les arroyos parmi les mangroves. Gare aux moustiques!!! Bizarrement il n'y en a pas.
On rentre ensuite à l'hôtel pour se jeter dans la piscine et pour se reposer, car on a  beaucoup marché aujourd'hui.
On dîne le soir avec René sur un bateau au milieu du Mékong et on rentre dormir.
Demain sera un autre jour.

Jour 4- Vinh Long. ( 27 février 2007 )
On reprend le Bus pour Vinh Long et arrive en fin de matinée.
On a réservé l'hôtel de Canh Tho dont l'adresse se trouvait dans le guide du "Routard", aussi dès notre arrivée à Vinh Long, on se pointe à l'hôtel. Celui-ci est assez miteux, mais la chambre est vaste et le personnel est accueillant et de plus, en bas de notre fenêtre se trouve l'extension du marché de Vinh Long.
On essaie de chercher un circuit avec guide pour visiter le marché de Cai Be référencé au guide du "Routard", mais à l'office du tourisme on nous répond qu'il est un peut tard car tous les guides et les bateaux étaient occupés, aussi on décide de réserver pour le lendemain.
Comme on a tout l'après-midi de libre, et qu'il n'y a pas grande chose à voire à Vinh Long, on prend le bac pour aller à l'île de An Binh. Au débarcadère, on a loue deux motos taxi (xe om) pour aller visiter, on a traversé la campagne sur des chemins de terre au milieu de l’eau car cette île, est pleine de canaux, genre Venise en vert et agricole. On rentre fourbus le dos en compote.
On se lave et on décide de chercher un resto qui est dans le guide, après une demi-heure de marche on ne trouve pas le resto, on se renseigne et les gens nous répondent que le resto n'existe plus. Décidément il faut faire attention au "Routard", c'est la deuxième fois que cela nous arrive. La première fois, c'était à Rome. La prochaine fois il vaudrait mieux téléphoner.
On retourne sur nos pas et décidons de renter dans une gargote où on commande un plat de "nem nuong". C'est des boulettes (de porc) marinées et grillées qui se mangent avec des nouilles de riz et de la verdure qu'on enroule avec des feuilles de galette. Un délice qu'on apprécie car depuis notre arrivée du Viet-Nam on n'a pas encore très bien mangé.
On se promène un peu pour voir Vinh Long by night et on rentre dormir.

Jour 5 - Saigon. ( 28 février 2007 )
On range nos valises et on les confie à la réception de l'hôtel et on va dans un cybercafé pour envoyer nos mails et réserver un hôtel à Saigon. En voulant sortir ma carte bancaire pour la réservation je m'aperçois que je n'ai oublié à l'hôtel ma ceinture de documents. Moment d'angoisse, je l'avait laisser sous l'oreiller car l'hôtel n'avait pas de coffre. Je pique un 100 mètres, probablement le plus rapide de ma vie. Je demande la clé, mais la réception me répond que la femme de ménage l'avait. Je monte quatre à quatre les escalier et rentre dans la chambre grande ouverte, celle-ci était parfaitement rangé. Paniqué, je fouille sous l'oreiller et je retrouve avec soulagement, à la même place, ma ceinture. Dans cette ceinture se trouvaient tous mes papiers et la grosse partie de l’argent. Heureusement que la femme de chambre a laissé la ceinture en place, "Chapeau pour son honnêteté” sinon adieu à la suite du voyage.
Ce matin on a loué un petit bateau pour aller visiter un autre marché flottant. Le marché de Cai Be.
Nous étions tous les deux avec un guide pour la journée loin des hordes de touristes. C'est vraiment mieux de voyager librement cela demande un effort d'organisation mais on est libre, nous partons en bateau voir le marché flottant, un peu décevant, on a vu mieux à Canh Tho.  On visite une petite île pleine de vergers de fruits tropicaux et une fabrique de fruits confis et de confiseries. On visite une briqueterie puis on rentre au port. On étouffe de chaleur, coups de soleil... On déjeune dans le resto du port. Et on prend un minibus avec des autochtones pour rejoindre Saigon.
On arrive à Saigon assez tard. Comme on a réservé le Palace hôtel par Internet (on a cru réservé, en fait la réception nous a envoyé un message négatif), on se pointe à la réception, "pas de réservation" qu'ils disent. Panique, je nous voyais pas traîner nos valises d'hôtel en hôtel pour chercher une chambre, décidés tous les deux à ne pas quitter les lieux, et après des palabres, le réceptionniste nous trouve une chambre juste pour la nuit, mais il faudrait déménager le lendemain on cherche un restaurant qui est dans le “routard” manque de chance, il n’y a plus de place car il faut réserver à l’avance, et on décide de ne plus suivre le “guide” en dînant dans un restaurant ex-rue “Catinat” près du Majestic Hôtel. Dîner pas à mon goût car plats vietnamiens pour européen.
Demain ce sera mieux, mais “demain est un autre jour”.
Jour 6 - Saigon. ( 1 mars 2007 )
On décide de ne pas partir à Seam Reap, trop compliqué de Saigon et vols trop restrictifs pour être planifiés dans notre créneau journalière.
Donc on traîne nos valises une cinquantaine de mètres pour prendre un hôtel dans l’ex rue “Catinat”, le Huong Seng. Un hôtel pas aussi connu que le palace mais de qualité identique et à deux pas du Palace hôtel. Beaucoup de touristes chinois et de groupes européens.
On fait un tour au marché central de Saigon, j’avais envie d’acheter des fringues, mais vu les prix annoncés, je décide d’attendre, et à la sortie du marché je rentre dans un super marché et je vois un short affiche au prix fixe de 80000 dong (4 euros) soit trois fois inférieures à ce que les marchants du marché  m’annonçaient, j’achète le short et je vois aussi des chaussures pour 30% moins chères, je décide d’attendre pour les chaussures.
On visite le musée des arts contemporains, le palais présidentiel (ancien Viet Nam du sud) on décide de déjeuner dans un restaurant à coté du palais, le Quan An Ngon et  et Oh! Surprise le restaurant est agréable et en plus les plats sont de cuisine vietnamienne raffinée. Le meilleur restaurant depuis notre arrivée au Viêt-Nam et avec prix abordable, meilleure qualité/prix et environnement.
Le restaurant s'articule autour d'une vingtaine de cuisines avec tables et chaises proches de chaque cuisine. Chaque cuisine a une spécialité et si on le désire on peut passer d'une cuisine à l'autre pour commander ses plats cela sans doute pour que les touristes puissent voir ce qu'ils mangent. Beaucoup de vietnamiens, mais très peu de touristes européens, seulement des connaisseurs et des fins gourmets à la viet.
On visite l’après-midi le jardin botanique.

Jour 7-8-9- (  2-3-4 mars 2007 )
Après le petit déjeuner, on part en traînant nos valises pour prendre nos
quartiers au Majestic Hôtel qu’on a réservé depuis un mois de France par
Internet, heureusement car il est archi plein jusqu’à la fin du mois de mars.
Marion se lâche énormément en s’offrant 1 H de massage à l’hôtel Majestic, “c'était super disait-elle, archi super”.
J`avais de l`appréhension en partant, mais avec le temps et la chaleur ça passe de mieux en mieux.
Des nouvelles des Routards en vadrouille !!!!!!
Ils ont chaud et je dirais même plus très très chaud.  Un temps à ne pas mettre des Routards dehors !!!! 35° à l'ombre.
On ne fait rien sans crème protection maximum, bouteille d'eau, lunettes de soleil et casquettes.
On tourne un peu dans le marché de Ben Thanh, puis dans le quartier des "Routards". On dîne un soir avec des amies de Paris dans le merveilleux Quan An Ngon. Mais à force d'attendre Cor..., (la fille d'une amie de Paris qui était à Saigon depuis décembre), il n'y avait plus de "Che" (dessert) que raffole tant Marion.
A 22h00 on décide d'aller boire un coup au bord de la rivière de Saigon, pas si simple. Pour passer sur le bord de la rivière, il fallait traverser une route encombrée de voitures, de camions et de mobylettes en files continues. Comme les camions ne peuvent pas circuler à Saigon dans la journée, ils en profitent pour traverser la ville pendant la nuit. On a dû patienter au moins dix bonnes minutes avant de pouvoir traverser cette rue. Imaginer, traverser le périphérique à 19h00 un vendredi. On passe une bonne soirée dans un fauteuil à regarder les bateaux qui circulent et on rentre dormir car il va falloir se lever tôt demain.

Jour 10 - Dalat. (  5 mars 2007 )
On quitte Saigon avec guide et voiture et faisons 300 km. On mettra au moins 5 H car les routes sont pleines de motos qui roulent dans tous les sens. Ici, on peut doubler à droite, en troisième position...Tout cela très tranquillement, apparemment sans problèmes.
On s’arrête pour visiter les chutes de “Pongour”, gros problème il n’y a pas assez d’eau, le spectacle est désolant, on sent la sécheresse. Quelques souvenirs me reviennent et je vois défiler  dans ma tête cette immense chute splendide et vertigineuse.
On décide de ne pas s'arrêter aux chutes de Lien Khuong qui ne se trouve pas loin de l'aéroport de Dalat.
A Dalat on visite l’ancien "Lycée Yersin", petite émotion de Ray, puis direction le marché de Dalat ou Ray achète une chemise à prix fixe 120000 dong (6 euros) et une paire de chaussure deux fois moins chère qu’à Saigon.
On dîne le soir dans un restaurant tenu par un ancien professeur, copain de classe au Lycée Yersin de mon frère Robert. Une bonne cuisine sans prétention, mais un accueille très cordial et très vieille France, ce que l'on ne verrait plus en France.

Jour 11-Nha Tran.
Avant de partir pour Nga Tran nous visitons le domaine de Marie, émotion particulière car je suis devenu danseur de Tango peut-être grâce aux cours de danse que nous ont prodigué les sœurs sous la chapelle.
On descend le col de “Bellevue” direction la mer.
Aujourd'hui nous sommes au bord de la mer, le Vietnam à 3000 Km de cote.
Nous avons pris un bateau pour aller nous baigner dans une des 71 îles du coin.
Magnifique bain, l'eau à 25° dans un lagon.
Cela nous a fait vraiment du bien et nous a lavé des centaines de Km à travers des semi bidonvilles que nous avons traversés de Saigon à Nha Trang.
La grande bleue, cela lave. Moins d'agitation et de bruits de mobylettes !!!!!
Demain nous avons encore 5 H de route pour rejoindre Qui Nhon.
Notre boisson de tous les jours des noix de coco fraîches avec une  paille.
On mange très bien sauf à midi ou les calamars étaient durs comme du bois.
Après on a compris pourquoi, on les a vus vivants dans un vivier, ils pesaient 10 Kg chacun.
Avant de partir pour Qui Nhon on visite un beau site Cham.

Jour 12-Qui Nhon
Nous sommes arrivés aujourd'hui à Qui Nhon, lieu de ma naissance et quelle déception, il pleut et un peu froid (25°), alors qu'on avait chaud  hier (35°). La ville a beaucoup changée, sur le bord de mer il y a beaucoup d'hôtels hideux, mais la plage est toujours aussi belle du moins loin du centre de la ville. Demain nous repartons pour Hoi An à quelques km au sud de Da Nang (Tourane en français) ou il y a plus de choses à voir.

Jour 12-Hoi An
Nous faisons un tour dans Qui Nhon avant de nous diriger sur Hoi An, le centre ville que j'ai connu est devenu un immense bidonville. Je ne reconnais plus rien. Je n'ai même pas envie de rechercher mes "racines". Et d'ailleurs je me demande comment le pourrais-je? 
Je n'ai pas retrouve un seul de mes repères à part l'avenue de la Plage qui est actuellement d'une saleté effrayante et se situe maintenant dans la vieille ville.
Quant à la nouvelle ville, elle est tracée de larges avenues deux fois plus larges que les Champs Elysées.
Avant de reprendre la route on visite un autre site Cham assez grand, en cours de rénovation, il semble que c'est celui où jadis on jouait à cache-cache, et pour l'instant plein de bouses de vaches.

On arrive à Hoi An vers 13h00. Hoi An se trouve à 30 km au sud de Danang (ex Tourane et à 100 km environ au sud de Hué).
Nous sommes descendus dans un hôtel super le "Riverside", style colonial anglais et d'ailleurs à part nous comme français, il n'y a que des anglais.
On fait un tour en bateau et au passage on fait semblant de croire qu'un pêcheur remonte un filet de la rivière, en réalité il doit être payé par le syndicat d’initiative du coin pour donner le change aux touristes.
On se fait traîner dans un cyclo pour une visite dans Hoi An, coté "petites maisons dans la prairie", coté non touristique, coté habitants autochtones.
Le soir fatigué, on dîne à l’hôtel, pas très bon à mon goût, plutôt des plats vietnamiens pour anglais.

Jour -13.
Petit déjeuner dans le restaurant de l'hôtel au bord de la rivière.
On prend une navette pour aller en ville, on visite le pont japonais, une maison classée d’un particulier qui parle français, le marché où on mange un repas bien à mon goût dans un restaurant viet. 
On se balade au bord de la mer sur une plage immense, 30 Km de long, sable fin et propre on rentre à pieds et on se lance dans la piscine.
Le soir on prend une navette pour aller en ville car l'hôtel se trouve à 4 Km du centre. On dîne dans le même restaurant que celui du midi. On demande s’il y a du “che bop” à la proprio, très aimablement elle nous propose de le faire pour nous spécialement et nous l'offre, Quelle charmante attention.
Avant de rentrer à l'hôtel par la navette on visite un restaurant dans un cadre magnifique de verdure.

Jour 14-Hué.
On part pour Hué après notre petit déjeuner. On passe le “col des nuages” en espérant qu’il n’y a pas de nuages pour voir le paysage. Manque de chances les nuages couvrent tout et le conducteur doit même ralentir car il fait un brouillard à couper au couteau. Arrivé à Hué, on dépose nos valises dans un bel hôtel au bord de la rivière “des Parfums”.
On visite la citadelle (palais impérial), enfin ce qui reste de la citadelle, ayant un peu de temps devant nous, on demande au conducteur et au guide de nous conduire chez le petit cousin de Ray. On trouve assez difficilement sa maison.
Il nous reçoit et grande émotion, il donne tous les prénoms de la famille et sort deux photos, une de papa (de Ray) et une autre de sa grand-mère (tante de Ray). Nous essayons de nous comprendre par guide interpose ou par l’anglais. L’émotion gagne Marion.

Jour 15-Hué.
Apres un tour en bateau sur la rivière des “parfums” nous visitons le tombeau de Tu Duc qui est le père de la grande mère de Ray. (Tu Duc n'avait pas de descendant et avait adopté ses neveux et nièces).
L’après-midi étant libre, nous décidons de visiter le marché et nous donnons rendez-vous au petit cousin au marché ou sa femme tient un commerce d’épices. On palabre tant bien que mal.
A 16h00 on prend le train de nuit pour Hanoi. Et on se sépare du chauffeur. Notre guide part à Hanoi avec nous car il doit prendre un groupe de touristes.

Jour 16-Hanoi.
Horrible nuit dans le train, toilette "dégeu", on se retient. On arrive à 6h00 du matin et comme Ray n’a pas trouvé d’hôtel par Internet, il a pris le premier venu, “Prince I” cela ne peut être que pas mal.
Comme nous sommes arrivés très tôt le matin, on a du attendre l’ouverture de l’hôtel. Nous sommes à Hanoi, notre destination finale.
Finie la chaleur le ciel bleu, la crème à bronzer.....
Nous sommes remontés de 1500 Km et le climat n'est pas du tout le même
Il fait 20°, humide et sous une petite pluie très fine, genre crachin breton...
Finalement, après avoir vu que notre petit déjeuner était préparé dans un réduit avec les toilettes dans la même pièce, sans même fermer la porte, nous nous sommes mis en quête d'un autre hôtel.
Tous les hôtels 3 étoiles sont pleins.
Nous trouvons un autre hôtel, même quartier, même prix, mais avec ascenseur et cuisine propre, Il y a une fenêtre qui donne sur une rue bruyante!!!!!
Nous sommes dans le centre de la vieille ville, quartier incroyablement animé, véritable labyrinthe ou tout se ressemble, très très populaire, la vie la vraie... Un vrai ghetto mais pas un ghetto pour touristes.....

Jour 17-Hanoi.
Changement d’hôtel au “Sunny”, malheureusement le temps n’est pas sunny du tout et en plus on hérite d’un crachin de “Normandie”. Donc on “routarde” sous la pluie en visitant le “Temple de la littérature”, puis le musée des arts contemporains dont beaucoup de tableaux sont dédiés à la guerre. On s’arrête pour déjeuner dans un resto en faisant une bonne action tout en mangeant un délicieux ‘Banh cuon tom nien” (Pâte de crevette enroulée autour d’un bâton de canne à sucre grillée et à rouler soi-même avec une feuille de galette de riz fine comme une feuille de plastic) le tout avec différentes herbes, salade et nouille de riz. C’était un délice, le meilleur des restaurants depuis notre arrivée à Hanoi. Je disais donc une bonne action, car le bénéfice que le restaurant en tire sert à former des cuisiniers qui sont des enfants des rues. Et aussi on a bu le meilleur café depuis qu’on est au Vietnam, aussi bon qu’à Rome.
Après le déjeuner, on ”boutique” un peu, pas loin du temple, puis revisite du musée des arts. Vers 17h00 on marche un peu près du lac de l’Ouest toujours sous le crachin.
Fourbu, on retourne à l’hôtel vers 18h30 pour un petit repos avant de sortir dîner et voir un café “branche” routard. En fait de café, c'est un coin de rue avec des tabourets de 20 centimètres de haut, qui nous sert chacun un verre de bière pression du coin le "Bia Hoi", délicieux avec peu d'alcool et bien fraîche pour 2000 dong (0,10€) le verre plein à ras bord
Demain est un autre jour, on se lèvera tôt pour la baie d’Halong.

Jour 18-Baie d’Halong.
On se lève tôt ce matin, 6h30 ce n’est pas du tout mon heure, m’enfin j’aurais une belle journée qu’ils disent (la météo et les viets). Première déception à la sortie de l’hôtel, il “crachine” toujours. On prend un minibus qui fait la tournée pour ramasser les autres touristes qui ont commandé un tour en jonque dans la baie. Après 3H30 de voyage sans “pépin”, on arrive dans le port de Bai Chay. Un “bordel” sur les jetées. Il y a des jonques amarrées en grappe partout, probablement 400 ou 500 jonques. On saute d’une jonque sur une autre, au bout de la cinquième on peut enfin déposer nos sacs ( on a confié nos valises en garde au “Sunny”).
Dans le groupe de la jonque, nous étions 2 français, 2 australiens, 2 canadiens anglophones, 2 malaisiens, 2 norvégiens et un américain d’origine de Phu Cuoc. Un groupe cosmopolite.
En pénétrant dans la baie couverte de brouillard, on se croyait en Ecosse avec le monstre du Lockness. En effet vu de loin, la chaîne d’îlots ressemble à un monstre immense sortant des flots. On navigue dans la baie et on s’arrête dans un petit port pour visiter une grotte immense qui servait pendant les guerres du Viêt-Nam (française et américaine) d’hôpital.
On passe la nuit dans la jonque, il fait froid, peut-être 18° ou 19°.

Jour 19-Hanoi.
On se lève assez tôt car il faut rendre les cabines à 9h00.
Routards on est car il n’y a pas d’électricité pour se raser, ni d’eau chaude pour la douche. La jonque rentre au port à 12h00. On déjeune dans un Resort moderne qui nous sert au moins 10 plats bons pour touristes européens. On reprend la route et à mi-chemin il commence à faire beau.
Désillusion on arrive à Hanoi à 17h00 sous le “crachin”.
La chambre à fenêtre qu’on avait avant de partir est prise, le réceptionniste nous donne une autre chambre plus grande mais sans fenêtre, comme il est tard pour arpenter les rues à la recherche d’un autre hôtel on accepte le “deal”.
On téléphone à plusieurs hôtels pour avoir une chambre mais partout il n’y a plus de place. Hanoi n’a pas beaucoup de chambres dans le centre, les hôtels modernes sont tous excentrés.
Marion écrit :
[ Il pleut doucement et nous arpentons des ruelles très sales.
Mon seul jean est très long et il traîne dans la boue.
Ce n'est pas ici que je vais gagner un concours d’élégance !!!!!
Aucun restaurant à l’horizon, seulement des cuisines improvisées sur les trottoirs, les trottoirs eux-mêmes remplis de mobylettes.
Rien n’est fait pour le piéton, on ne peut pas marcher sur les trottoirs
Les tables en plastic font 30 cm de haut et les tabourets pour nains font 20 cm!!!!
Petits barbecues où ils font griller des brochettes,,,
Ray jubile.
Comme je ne suis pas très chaude pour dîner là, il décide de prendre une petite brochette pour l’apéro, Il y a un tas d’une cinquantaine de brochettes qui ont l’air bonnes. On s approche, ce sont des pattes de poulet. Deux par brochettes, juste la partie impossible à manger, avec les ongles, bien grillées!!!!!
Du jamais vu auparavant.
Ils sont très pauvres, mangent tout, ne jettent rien, ils mangent certains chiens et chats.
Fatigués d’arpenter, nous avons fini par dîner dans un truc comme ça, celui qui nous a paru le plus acceptable.
En croisant les doigts pour ne pas attraper une saloperie.
Bien sur pas un seul européen à l’horizon.........
Ils ne lavent pas la vaisselle à l’eau courante mais dans des bassines par terre sur les trottoirs.
Tout est très différent, souvent incroyable. Les gens sont gentils et très calmes, jamais excités.
Mon problème c’est la saleté. Mon ' net et propre'  ' propre et net'  me manque. Mes vêtements sont sales et pas repassés.
Je ne vous parle pas de ma chetron!!!!!!!!!!

Le soir nous sommes retournés dîner, il y avait des pigeons rôtis, tout dorés à manger. J’ai dû m’asseoir autour d'une table entourée de serviettes sales et de petits os de pigeons. Car après les avoir mangés, ils les crachent par terre!!!!! Je ne savais pas ou poser mes pieds  Je glissais sur les os.
Sacrés souvenirs je crois.
]

Jour 20-Hanoi.
Marion écrit :
[ Nous n’avons pas fait le choix de la facilité mais nous ne le regrettons pas.
Nous commençons à prendre nos repaires à Hanoi.
Nous avons trouvé par hasard “la rue du bonheur”. C’est une toute petite rue de 2,50 m de large entièrement remplie de petits stands cuisine. Plus propre, enfin un peu, très gai, très tentant, chaque cuisinière vend 2 ou 3 plats.
Ray était fou il était 11H3o, il sortait d'un copieux déjeuner, une soupe chinoise, 2 bananes. Il s'est remis à table !!!!
J’aurais pu passer 2h seulement à regarder.
C’était délicieux, mille fois meilleures que dans les restaurants pour touristes qui souvent sont insipides, sorte de compromis entre Vietnam et Europe.
J’y suis retournée à l’heure du repas et je me suis régalée.
Je choisis quand même,  ce que je vois me plait, c’est plus facile que sur une carte qui m’est incompréhensible.

Ce soir, nous allons voir un spectacle de Marionnettes sur l’eau. Marionnettes, mes copines
(dit Marion car son petit nom, c’est “marionnette”). ]
J’ai mange un "nem nuong" au cheveu d’ange de riz, un délice, je n’avais jamais mangé d’aussi bon et ensuite Marion et moi avons mangé chacun un “che” avec différents ingrédients mélangés (banane, tarot, graine de lotus, graine de soja, riz gluant, lait de coco, lait de vache sucré en boite, etc.), un délice, à se rouler par terre et dieu sait si “par terre c’était sale”.
On arpente les rues de Hanoi pour visiter.
Le soir nous sommes allés au théâtre voir le spectacle des marionnettes. Super et marrant, on aimerait que les petites filles de Marion y assistent.

Jour 21-Hanoi.
On se lève pour une fois normalement à 8h30.
On arpente les rues de Hanoi pour chercher des vêtements. Marion trouve une robe et moi un costard pour le mariage de son frère.
Le midi on retourne déjeuner à la “Rue du Bonheur”. Notre excellente cuisinière de la veille était absente, aussi on se rabat sur une autre. On commande des beignets de crevettes. Attention rien à voir avec ce qu’on mange en France, Des crevettes liées par une pâte de patate douce. Que c’est bon, bon mais un peu gras car cuits dans de l’huile.
On n’a pas osé toucher aux herbes, sinon se serait encore meilleur. On prend un autre plat, chez une autre cuisinière, le même qu’hier pour moi, mais il me semblait moins bon qu’hier car la viande grillée est froide. Enfin, faut pas se plaindre, le paradis ce n’est pas pour tous les jours.
Pour le dessert, c’est encore du “che” et on essaie avec d’autres ingrédients, toujours aussi délicieux.
On visite l’après-midi le musée d’Ethnologie du Viêt-Nam, un peu de culture de mon pays de naissance ne fait pas de mal.
On dîne léger dans un restaurant. Comme toujours c’est du viet-européen, c’est "degeu"..... car il faut dire que le soir à 20h00 la “Rue du Bonheur” est fermée.
On rentre dormir tôt car il va falloir se lever tôt demain et “demain est un autre jour”. 

Jour 22-Hanoi-Hoa Lu (Tam Coc).
Saut du lit à 6h30, pas ma tasse de thé. M’enfin quand on joue les routards, faut assumer!!!
Un minibus nous prend et comme d’habitude il fait le tour pour faire le plein des “touristes”.
On attend une bonne quinzaine de minutes à cause de deux canadiennes francophones qui “palabrent” vertement avec la guide, car arrivée les dernières elles sont  obligées de prendre les places du fond qui sont des “tape-cul”.
Il pleut légèrement mais on pouvait toujours espérer qu’à Tam Coc le temps s’améliorera. L'espoir fait vivre (le touriste).
On roule environ 3h00 avec un petit arrêt. On visite deux temples dédiés aux empereurs du Viêt-Nam sous une pluie.
On déjeune toujours dans un resto genre viet-européen. Pas meilleur qu’en France mais copieux.
Il pleut toujours et plus fort, décidément pas de chance. Heureusement pas trop de brouillard, mais c’est raté pour la vidéo.
Après le déjeuner on monte à deux dans une barque avec deux femmes qui “nagent” (René me comprendra, pour les autres : nager = terme marin pour dire ramer).
Vous avez compris, nous étions dans la baie “d’Halong terrestre”. On traverse plusieurs grottes, dont l’une immense de 140m de long, 40m de large.
Fantastique, malheureusement il pleut toujours. On se fait “arnaquer” avec notre assentiment car il faut savoir que les rameuses sont des veuves des guerres (FR et USA) et qu’elles ne peuvent travailler que par roulement tous les 10 jours, vu le nombre de veuves. Il fait froid, on claque des dents, je n’avais pas mis de “T-shirt” sous ma chemise.
On “canote” pendant 2 heures. On rentre à Hanoi sous la pluie.
Comme on a trop mangé à midi, on a décidé de “chipoter” (bouffer des chips), mais pas de chips ici, aussi on se paie une bonne tranche de porc laqué (bien meilleur que chez Tang en France). On prend une épie de maïs chacun, puis son se refait un “che” (de graines de soja écrasées, graines de lotus, etc...) et des fruits confis comme dessert et on rentre à l’hôtel.  

Jour 23-Hanoi.
Avant d’aller dormir hier, on fait un tour au marché de nuit, on s’achète deux “pommes cannelles”
On se lève ce matin à 8h30, c’est l’heure un peu plus raisonnable pour moi.
Marion ne se sent pas bien, elle pense avoir une “cystite”, on prend notre petit déjeuner et suivant le guide “Lonely Planet” on téléphone à la clinique de l’Ambassade de France, pas de réponse, même pas quelqu’un pour répondre, seulement un disque qui débite une partie de phrase et plus rien. Il ne pleut plus, mais le ciel est nuageux et il fait froid.
On décide de prendre un taxi et d’y aller directement, arrivée à destination, on nous répond qu’il y avait bien un médecin à mi-temps dans le temps, mais que c’était du passé. Décidément “France, Oh! France” tout  fout le camp on rogne sur tout. “Rentabilité et libéralisme obligent”, même pas de quoi se payer un répondeur qui marche, ni médecin “viet parlant le Français à mi-temps”, et on sait ce que gagne ici un médecin, des clops... “Clinique qu’ils disent”, la nique plutôt, voila ce qui pourrait peut-être nous attendre en France dans quelques années.
[A ce propos je regarde la télé sur TV5, un reportage de TV Canada. Le système de soin (gouvernement libéral), il faut attendre sur une liste d’attente au moins 9 mois pour une opération de la cataracte, quand on a du pot, sinon tu es sur une liste d’attente d’une autre liste d’attente. Pour une personne âgée, elle aura le temps de claquer avant de passer sur la table. Par contre si tu es “friqué”, ça prend quelques jours seulement. Ca nous pend au nez!!!]
On se pointe finalement à un hôpital et on trouve une infirmière qui nous indique le nom de l’antibiotique, on achète ce qu’il faut.
En chemin on confirme notre retour à Air Vietnam, et nous nous dirigeons vers la “Rue du Bonheur” pour notre déjeuner habituel. “Quel moment délicieux”, on savoure notre chance.
On se repose un peu, puis on “routarde” jusqu’a l’opéra, une belle bâtisse de l’ère coloniale, à coté de l’opéra une bâtisse des anciens “Magasins Généraux” (sorte de Grands Magasins de l’époque coloniale)
De là,  on “shopine” un peu, on s’achète chacun une paire de “savate” en cuir. On rentre remplir notre CR.
On veut aller dans un resto indiqué dans ‘Lonely Planet” pour dîner, mais celui-ci est plein, que des “blancs” (sûrement pas à mon goût, le resto), que cela ne tienne, on fait quelque pas pour retourner au resto aux pigeons. Comme on n’a pas trop faim, on s’offre trois pigeons grillés qu’on “déguste avec plaisir”, cette fois-ci, on n’est pas les seules touristes, d’autres ont dû sentir la bonne odeur de la cuisine et viennent se joindre à nous.
En fin de dîner, on va un peu plus loin et on se tape chacun un “che” et on rentre à l’hôtel envoyer nos mails.
Demain ce sera le dernier jour au Viêt-Nam, mais “demain est un autre jour” 

Jour 24-Hanoi.
On se lève un peut tard, trop tard pour prendre le petit-dej, et on doit plier nos bagages car il faut libérer la chambre avant midi.
Ce matin il fait beau. Pas de chance on partira ce soir vers 19h00.
On confie nos bagages à l’hôtel et on fait un petit tour dans le quartier, on fait nos dernières emplettes.
On se repose dans le coin  “corner Bia Hoi” ou on prend chacun une bière pression locale. Délicieuse et très bon marche (10 centimes d’euro le verre).
On déjeune dans un resto, le “Litle Hanoi”, référence dans “Lonely Planete”, je  ne suis pas très chaud, mais finalement, pour une fois c’est aussi bon que dans notre “Rue du Bonheur”. On reprend au “Corner Bia Hoi” une Bière Chacun.
On repart dans le nord de Hanoi visiter une pagode dans un lac, puis une autre pagode “Pagode à pilier unique” détruit par les français en 1954.
On rentre à l’hôtel attendre notre taxi pour l’aéroport.
On arrive au final une demi-heure avant l'enregistrement, il faut reconnaître que l'aéroport est en ordre et tout neuf. Pour l'enregistrement c'est extra rapide, dans chaque case il y a du personnel qui enregistre nos bagages il faut dire que le Viêt-Nam soigne ses touristes. 
A ce propos, quand nous étions à Paris pour prendre l'avion, un "bordel" montre, deux travées seulement pour l'enregistrement. Une queue monstrueuse, des milliers de passagers en colère. Seulement deux rangées de Control de la police des Frontières, les deux fonctionnaires complètement débordées font ce qu'ils peuvent. On fait une queue, puis on nous annonce une autre, c'est les vacances qu'ils disent, mais les vacances cela fait plus d'une semaine qu'elles ont débutées pas un seul appel pour annoncer quoi que se soit. Les hôtesses insultées par les gens en colère. Les avions décollaient avec retard, le nôtre y a pris 30 minutes. Pas d'information.
Je disais, pauvre France, on se croirait dans un pays en voie de développement. Le libéralisme français est arrivé, je l'ai vu, je l'ai subit.
J'ai Honte pour la France, d'autant plus que c'est la partie internationale de Roissy
ADP dénationalisée ira mieux ‘’qu'ils disent ‘’. La réalité pour l'instant, c'est que pour mieux rémunérer les actionnaires il faut moins de personnel et rentabiliser l'outil, même la police "doit être rentable". Libéralisme oui, mais avec de la concurrence, or ADP est l'unique propriétaire des aéroports de la région parisienne. On s'en fout des clients car ils n'iront nul part ailleurs, il n'y a pas d'autre aéroport. Deviner à qui profite la dénationalisation? Toujours aux mêmes, aux petits copains qui pillent notre Patrimoine.  
Constat au final.
A Hanoi, l’été c’est mai juin et juillet, on s’en souviendra pour l’expédition Lao Cai, Sapa, baie d’Halong etc. pour le prochain séjour au Viêt-Nam.
Les vietnamiens sont-ils devenus des mutants? Ils ne circulent qu’en mobylette, même dans les marchés bourrés de monde on voit certain sur leur ‘cheval’ parmi les passages entres deux échoppes. Ils montent sur les trottoirs, il nous est arrivé de voir parfois certain circuler en sens inverse de la circulation le téléphone portable à l’oreille sans se soucier de se qui arrivera. Sont-ils inconscients ? Ou bien après les années de difficultés (jusqu’en 1986) on passe un peu sur les règlements.
Le système économique  est devenu ultra libéral pour le vietnamien, il fait se qu’il veut, tout le monde se débrouille comme il peut, tout se vend, il y a partout des marchants des rues, nous n’avons jamais vu un seul policier faire la chasse aux vendeurs à la sauvette.
Seul à Hanoi, on voyait quelques policiers qui gardaient les ambassades et de temps en temps dans des carrefours très chargés un agent qui réglait la circulation sans descendre de son perchoir. La circulation est très fluide malgré le nombre de mobylettes. Très peu de voiture. Que se passera-t-il lorsque chaque conducteur de mobylettes accèdera à la voiture.
Le transport de marchandise se faisait pendant les guerres en bicyclettes. Maintenant en temps de paix il se fait sur tout ce qui roule et surtout en mobylettes. Il semble que les camions et camionnettes sont interdits de séjour dans la journée. Les seules camionnettes qu’on a vues, circulant en ville,  transportaient des voyageurs ou touristes.
Et demain comment le transport se fera-t-il ? Mais demain ce sera un autre jour.